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La bible Maigrir à tout prix dans le bien-être
2 juillet 2017

Pure Santé : Les idées claires sur la santé naturelle Astuces pour réduire la consommation d’antibiotiques


Pure Santé : Les idées claires sur la santé naturelle


Astuces pour réduire la consommation d’antibiotiques

Également : Avez-vous la maladie fantôme, Votre enfant court-il assez vite ?, Durée d’un rhume 

Chère lectrice, cher lecteur, 

Imaginez une vieille actrice sur la pente déclinante de sa gloire, à laquelle un producteur continuerait malgré tout de faire appel film après film, croyant toujours en son pouvoir magique sur le nombre de tickets vendus à l’entrée des salles de cinéma. 

La réalité lui donnerait tort à chaque film et l’évidence devrait s’imposer à lui : son actrice ne fait plus recette. 

Mais pour une mystérieuse raison, notre producteur déciderait de s’entêter encore et encore. On le traiterait de fou, d’irresponsable, de dépressif, de pousse-au-crime. Mais rien, semble-t-il, ne pourrait le faire changer d’avis. 

Un peu comme… les médecins avec les antibiotiques. 

Comparaison hasardeuse ? À voir… 


Panique dans l’intestin 

La gloire passée de ces médicaments découverts au XXe siècle [1] est en effet immense, elle aussi : les antibiotiques ont contribué à faire disparaître les grandes infections bactériennes : érysipèle, fièvre puerpérale, pneumonie à pneumocoques, méningite à méningocoques, maladies vénériennes à bactéries, tuberculose, angines bactériennes. 

Mais le problème est que ces médicaments sont devenus si populaires que tout le monde s’est mis à en vouloir. Et les médecins à en prescrire à tout bout de champ. Y compris dans des cas où les antibiotiques ne servent rigoureusement à rien, comme les bronchites et bronchiolites, la grippe, les angines virales, les rhumes. 

Si bien qu’aujourd’hui, au moins 50 % des prescriptions d’antibiotiques seraient parfaitement inutiles [2]. En réalité, il faudrait plutôt dire « dangereuses ». 

On sait depuis longtemps que les cures d’antibiotiques altèrent la flore intestinale, mais une étude récente parue dans le journal mBio, spécialisé en microbiologie, a montré que les effets secondaires des antibiotiques pouvaient abîmer la flore pendant plus d’un an, modifiant jusqu’aux gênes de nos bactéries intestinales [3]. 

En particulier, le nombre de bonnes bactéries produisant du butyrate, un acide gras qui joue un rôle essentiel pour diminuer la perméabilité de l’intestin et nous protéger de nombreuses maladies inflammatoires et auto-immunes, est fortement réduit suite à la prise d’antibiotiques [4]. 

Autre dommage collatéral désormais bien connu, l’antibiorésistance : à force d’être confrontée aux antibiotiques, c’est la bactérie qui devient résistante, et non plus l’homme ou l’animal qui prend le médicament. Conséquence, on voit se développer des «superbactéries» qui résistent à un traitement antibiotique. 

Le Center for Disease Control and Prevention, aux Etats-Unis, estime que chaque année 2 millions d'Américains souffrent de maladies résistantes aux antibiotiques, et 23 000 en meurent.


Les médecins viennent-ils de Mars ? 

Voilà pourquoi il est si important que les médecins prescrivent les antibiotiques de manière plus sélective. Mais comment y parvenir ? 

Plusieurs stratégies ont été essayées au cours des dernières années, sans grand succès. 

D’abord, la fameuse « éducation aux bons usages » à coup de millions d’argent public pour informer : slogans (« les antibiotiques c’est pas automatique »), communication directe au médecin, et même dans certains pays, incitation financière à ne pas « surprescrire » d’antibiotiques. 

Verdict : le même que le producteur avec sa vieille actrice. L’échec. 

D’après l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, la prescription d’antibiotiques est repartie à la hausse depuis 2010 et la tendance s’est confirmée pour l’année 2013 (+5,9 %) [5]. 

Le problème de ces stratégies est qu’elles sont basées sur l'hypothèse que les médecins sont des êtres parfaitement rationnels et raisonnables, toujours prompts à prendre la bonne décision, pour peu qu’on leur fournisse les informations et les incitations adéquates. Un peu comme s’ils venaient de Mars, en fait. 

Et si au contraire les médecins étaient des êtres humains ordinaires, comme nous tous ? 

S’ils avaient par exemple des craintes (parfois infondées) que le patient ne développe des complications malgré une maladie bénigne ? C’est le fameux risque de « surinfection », où l’on craint qu’une bactérie profite de la faiblesse de l’organisme pour venir s’installer. 

De plus, l’avantage des antibiotiques est qu’il s’agit d’une solution simple et rapide à beaucoup de problèmes. 

Une étude publiée dans le JAMA Internal Medicine montre que plus les médecins sont fatigués, plus ils ont tendance à prescrire des antibiotiques : le taux de prescription augmente avec les heures passées à recevoir des patients [6]. 

Mais il y a peut-être une autre piste… 

Un e-mail pas très glamour


Une autre approche, mêlant psychologie sociale et comportementale, semble intéressante pour réduire la prescription d’antibiotiques inutiles. 

On peut la résumer très simplement : elle suppose que les médecins se comparent entre eux. 

Dans une première étude, les médecins ont dû placer une affiche signée de leur main dans leur salle d'examen, où ils promettent de suivre les directives standard sur la prescription d'antibiotiques. 

Le fait de s’engager, de mettre leur propre nom, a fait baisser de 20 points la prescription d’antibiotiques par rapport aux médecins d’un autre groupe, qui n’affichaient eux que des informations « génériques » sur l'utilisation des antibiotiques. 

Plus récemment, une équipe de chercheurs a organisé pendant 18 mois une étude sur 248 médecins et près de 17 000 cas d'infection respiratoire pour lesquels les antibiotiques ne sont pas utiles. 

Les médecins ont reçu un courriel mensuel pour les informer de leurs performances par rapport à celles de leurs pairs. 

Ceux qui avaient les taux de prescription d’antibiotiques inappropriés les plus bas étaient félicités pour être « les plus performants ». 

Les autres recevaient un e-mail un peu moins glamour : « Vous n’êtes pas parmi les meilleurs. » 

Cette simple comparaison avec leurs confrères a quasiment éradiqué les prescriptions inutiles d’antibiotiques, qui sont passées de 20 % à 3,7 %. 

Une autre étude où les médecins savaient également qu’ils étaient surveillés (ils recevaient une demande de justification à chaque prescription d’antibiotiques, et leur réponse était accessible à tous leurs collègues) a obtenu une baisse des prescriptions inutiles assez comparable : de 23,2 % à 5,2 %. 

Conseils utiles en cas d’antibiothérapie


Progrès ? Surveillance généralisée ? Aucun système de ce genre n’est actuellement en projet en France. Les antibiotiques y conservent largement leur prestige d’antan et offrent un confort certain au médecin dans sa relation avec le patient. (Une consultation qui se conclut avec une ordonnance et des antibiotiques, c’est bien la preuve que le patient n’est pas un malade imaginaire, et que le médecin est là pour quelque chose,non ?). 

Tout juste peut-on rappeler quelques conseils utiles concernant les antibiotiques : 

La première règle à suivre pour éviter la nocivité de ces médicaments consiste à en limiter l’usage au maximum. 

Et dans le cas où vous devriez en prendre, il est impératif de renforcer votre flore intestinale le temps du traitement. 

Il s’agit d’apporter de grandes quantités de bonnes bactéries à votre intestin, pour que la vague de destruction massive engendrée par les médicaments ne permette pas la « prise de pouvoir » de bactéries pathogènes. 

Boissons et produits fermentés (kéfir, yaourts, choucroute) sont souvent plébiscités mais avec une efficacité qui n’est pas suffisante, du fait d’un nombre trop faible de bactéries apportées et d’un manque de diversité bactérienne. 

L’idéal reste la prise d’un complément alimentaire de probiotiques (mélange de bactéries vivantes), ou mieux, la prise d’un symbiotique (probiotiques accompagnés de prébiotiques, qui nourrissent ces derniers pour faciliter leur prolifération). 

Infos Produits : 

Symbiotiques MicroFlore Balance (Cell’Innov) : www.cellinnov.com – 08 00 50 10 17 

Symbiotiques Quantaflore (Phytoquant) : www.phytoquant.net – 08 05 11 03 27 

Probiotiques seuls Lactibiane Référence (Pilèje) : www.commander-pileje.fr – 02 40 83 86 37 

Probiotiques seuls Lactibiane enfants (Pilèje) : www.commander-pileje.fr – 02 40 83 86 37 

Avez-vous la « maladie fantôme » ?


Il y a moins de trente ans, la fibromyalgie était assimilée à une forme d’hystérie. Or, il s’agit d’une pathologie organique (et non psychiatrique, comme l’hystérie).  

En outre, l’hystérie a aujourd’hui totalement disparu de la ClM (Classification internationale des maladies)…  

Les patients fibromyalgiques ne sont donc pas des « hystériques » !!!  

C’est un abus de langage, et une grave erreur qui peut avoir des conséquences désastreuses sur l’état de santé du patient.  

Pour autant, en France, la fibromyalgie est depuis dix ans seulement codifiée comme maladie à part entière. Elle est associée à des douleurs à la pression de la racine des membres au niveau de l’occiput, de la base du cou, des épaules (trapèzes), des omoplates, des fessiers, des hanches, des genoux.  

Toutes ces parties deviennent douloureuses dès qu’on appuie un peu dessus.  

Si, en plus de ces douleurs, vous ressentez une fatigue intense et que celle-ci s’accompagne d’un ou plusieurs de ces symptômes :  

  • Tensions, douleurs et raideurs des muscles 

  • Troubles digestifs : colopathie, reflux gastro-œsophagien, syndrome vésiculaire, intolérances alimentaires 

  • Perturbations cardiovasculaires : extrasystoles, hypertension labile, migraine, syndrome de Raynaud 

  • Cystite à urines claires 

  • Syndrome prémenstruel 

  • Hypersensibilité à la douleur, mais aussi à beaucoup d’autres stimuli 

  • Dystonie neurovégétative 

  • Anxiété  

  • Dépression à tonalité sérotoninergique (tension pulsionnelle élevée) 

  • Troubles du sommeil 

  • Syndrome des jambes sans repos 

  • Déclin cognitif précoce 

  • Signes de vieillissement accéléré 

  • Vulnérabilité aux infections 

  • Hypersensibilité aux polluants (selon une enquête de l’Association Fibromyalgie France présente chez 64 % des personnes atteintes)…  

…Alors il y a de grandes chances pour que vous soyez atteint(e) de fibromyalgie. Elle touche près de 20 % de la population. Mais ne désespérez pas ! Une fois le diagnostic posé, des mesures simples permettent de sortir du cercle vicieux de la fibromyalgie. 

Pourquoi les enfants courent moins vite 

Une étude australienne portant sur des millions d’enfants a montré des résultats inquiétants sur leur capacité d’endurance [7] :
 
En 1971, un enfant courait 800 mètres en 3 min. En 2013, pour cette même distance, il lui en faut 4.
 
C’est donc une baisse de 25 % ! Or l'endurance est l'un des meilleurs marqueurs de la bonne santé cardiovasculaire. 

Le Pr François Carré, cardiologue au CHRU de Rennes appelle donc les parents à réagir. « Puisque la capacité physique de nos enfants est plus basse qu'il y a trente ans, cela veut dire simplement que si rien ne change, ils vont vivre moins longtemps en bonne santé que nous. Quand un enfant marche, il doit marcher, il ne doit pas rester en poussette jusqu’à quatre ans. Quand on veut le déposer à l'école, on peut lui faire faire quelques pas et non pas le déposer en double-file. Et puis le samedi et le dimanche, il faut aller faire des activités physiques avec nos enfants, se promener, se balader, jouer au foot.. 

Ce à quoi on peut ajouter : c’est aux parents de donner l’exemple ! (En 1950, les Français cumulaient en moyenne quatre heures d’activité physique par jour, ne serait-ce qu’en marchant. Aujourd’hui, ils n’en seraient plus qu’à… 20 minutes). 

Au travail ! 

Connaissez-vous la durée exacte d’un rhume ?

« Un rhume mal soigné dure sept jours, et bien soigné, il ne dure qu’une semaine ! » - Dr Dominique Rueff

Santé ! 

Gabriel Combris




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