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L’Europe n’aurait-elle rien compris
face au diabète ?
6 règles essentielles à connaître si vous êtes
prédiabétique, diabétique, ou juste soucieux d’éviter le diabète
Chère lectrice, cher lecteur,
Je vous souhaite la bienvenue dans cette série de messages consacrée à la lutte contre le diabète.
La pandémie de SARS-CoV-2 nous l’a appris cruellement : les diabétiques sont plus exposés que les autres aux infections qui circulent… et surtout, ils risquent plus d’en mourir.
Quand on regarde les chiffres de mortalité du Covid-19 en France, un tiers des personnes décédées étaient diabétiques[1]… Alors qu’il n’y a « que » 5% de diabétiques en France[2].
Cela signifie que les diabétiques sont plus fragiles que les autres face au virus.
Ce n’est malheureusement pas une surprise quand on connait un peu les effets du diabète. Les diabétiques sont exposés à de nombreuses complications parfois mortelles[3] :
- Maladies des reins (néphropathies)
- Maladies des yeux (rétinopathies)
- Troubles neurologiques (neuropathies)
- Problèmes cardiaques (infarctus, hypertension, AVC, artériosclérose…)
C’est pourquoi je dis souvent qu’un diabète n’arrive jamais seul. Ce n’est jamais qu’une maladie de la glycémie… C’est la porte ouverte à de nombreuses complications ou maladies opportunistes.
C’est pourquoi il est important :
- Si vous pensez que votre mode de vie peut favoriser le diabète, de vous reprendre en main dès maintenant et d’apprendre les réflexes essentiels pour espérer vous tenir éloigné du diabète ;
- Si vous êtes prédiabétique, de redresser la barre au plus vite pour éviter l’apparition d’un diabète de type II ;
- Si vous êtes diabétique, de contrôler et d’encadrer au mieux votre diabète pour éviter qu’il ne dégénère et fasse le lit de complications plus graves.
J’ai d’ailleurs reçu la question suivante suite à mon dernier message où je vous proposais de me poser toutes vos questions sur le diabète :
« Un diabète contrôlé est-il un diabète ? »
Ma réponse est oui. Mais un diabète contrôlé prendra beaucoup moins de place dans votre vie qu’un diabète que vous laissez prospérer et qui va endommager vos organes à toute vitesse.
Un diabète de type II que vous suivez et gérez au mieux se fera beaucoup plus discret dans votre vie et vous pourriez ne plus souffrir de sa présence à un point que vous n’osiez même pas espérer.
Mais pour les diabétiques qui veulent gérer leur diabète, ou les prédiabétiques qui veulent y échapper… Il y a des règles à connaître.
Ces règles sont d’autant plus importantes à connaître si vous vivez en Europe.
Ne vous limitez pas aux solutions faciles
qui pullulent sur Internet !
J’ai compris pourquoi la plupart des diabétiques et pré-diabétiques qui suivaient des conseils sur Internet ne voyaient aucune amélioration de leur état.
La vérité, c’est que je ne m’attendais pas à une telle pauvreté dans les conseils disponibles gratuitement sur le web – notamment francophone. On peut les résumer ainsi :
- Diminuer votre consommation de glucides
- Éviter les aliments transformés
- Pratiquer une activité physique régulière
Alors oui, ces conseils sont justes. Mais si vous lisez cette lettre, c’est que vous me suivez depuis déjà quelques temps, et donc que votre santé est un sujet qui vous intéresse. Vous êtes donc au courant qu’il faut limiter les sucres, éviter la nourriture industrielle, et que le sport est crucial pour une bonne santé…
Et surtout, ce n’est pas en appliquant ces 3 conseils très vagues que vous allez changer quoi que ce soit à votre diabète…
En revanche, voici quelques conseils précis que vous ne lirez nulle part ailleurs.
- Évitez les aliments trop riches en fer, ainsi que les compléments alimentaires qui en contiennent : ils peuvent faire exploser votre risque de diabète !
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- Limitez vos apports en fibres, car trop de fibres = augmentation de votre risque de diabète (et ça, peu de nutritionnistes vous le diront…)
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- Faites attention aux statines, ces médicaments prescrits en cas de cholestérol, qui pourraient augmenter votre risque de contracter le diabète[4].
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- Consommez suffisamment de magnésium, car il équilibre la glycémie
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- Privilégiez les protéines issues de la viande, des œufs et des poissons sauvages, car vous bénéficierez à la fois de protéines complètes et d’excellente qualité, mais aussi de bonnes graisses présentes dans ces aliments… plutôt que des graisses trans qu’on peut trouver ailleurs.
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- Misez sur le cynorrhodon, fruit de l’églantier, qui peut vous aider à perdre du poids et à réduire votre glycémie.
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En plus de ces 6 règles qui peuvent déjà faire une grande différence dans votre stratégie face au diabète… J’aimerais vous alerter sur quelque chose.
En Europe, depuis quelques années, de fausses croyances circulent à propos de 2 régimes souvent présentés comme « anti-diabète », mais avec lesquels il faut faire attention : le Protocole de Newcastle et le régime cétogène.
Protocole de Newcastle :
attention aux promesses excessives
Si vous décidez de creuser au-delà des conseils gratuits sur Internet, vous aurez peut-être la curiosité de vous procurer un livre ou une méthode en ligne de lutte contre le diabète.
Aujourd’hui, deux tendances tiennent le haut du pavé :
- Le Protocole de Newcastle (ou diète pseudo-chirurgicale)
- Le régime cétogène et toute la tendance low-carb
Le Protocole de Newcastle a un objectif simple : reproduire les effets de la chirurgie bariatrique (l’anneau gastrique) sans chirurgie – juste avec un régime. Mais quel régime ! 600 à 800 kcal par jour (soit 1/3 des apports moyens recommandés) maximum, pendant plusieurs semaines, en échange de quoi… vous pourriez « inverser » votre diabète !
Vraiment ?
En fait, ce protocole aurait effectivement permis une rémission à une dizaine de patients dont le diabète était récent[5].
Ce n’est pas du tout la « formule magique » prétendue, d’autant plus que très peu de gens sont capables de s’affamer pendant plusieurs semaines sans souffrir de carences et faiblir brusquement, parfois au point de développer une autre maladie[6] comme l’ostéoporose.
C’est une technique que je trouve violente, qui n’est clairement pas à proposer comme si c’était un régime anodin – et, à titre personnel, je crains qu’elle soit inadaptée à des personnes plus âgées qui peuvent difficilement abandonner tout équilibre alimentaire pendant des semaines.
Ce qu’ils ont « oublié de vous dire »
sur le régime cétogène
Sur ce second point, je vais être précautionneux : je ne cherche pas à discréditer le régime cétogène, qui dans certains cas, avec la bonne utilisation, est une excellente méthode – même si je préfère, sa version modérée, appelée parfois low carb.
Simplement, il n’existe à ma connaissance pas de preuves tangibles qu’il permette de guérir le diabète, contrairement à ce qu’on peut entendre parfois.
Pour rappel, le régime cétogène préconise de limiter les glucides et de les remplacer par des lipides. L’idée est de limiter l’impact de l’insuline en réduisant le taux de glucose sanguin.
Ainsi, les lipides seraient utilisés par le foie pour créer des corps cétoniques – c’est-à-dire des substituts aux glucides quand le corps n’en a pas consommé assez. Le problème, c’est que ces corps cétoniques sont acidifiants.
En trop grandes quantités, ils vous font risquer l’acidose, et certains évoquent même un risque d’apparition du diabète à cause du régime cétogène[7] !
Au-delà de ça, la cétose (transformation des lipides en corps cétoniques) est extrêmement éprouvante, notamment pour le foie… qui pourrait à terme ne pas supporter un tel apport en lipides.
Il n’existe pas de solution magique – mais des approches complémentaires, qui peuvent marcher ensemble
Voici les conclusions de ma première lettre sur le diabète :
- Ne vous contentez pas des conseils généraux qu’on trouve sur Internet
- Retenez bien les 6 conseils que je vous ai transmis plus haut
- Ne tombez pas dans le piège des régimes « miracles » car ils ont leurs zones d’ombre… et surtout, ils peuvent vous mettre en danger, s’ils ne sont pas adaptés pour vous
En vérité, les approches dogmatiques ou les « miracles » qu’on vous promet sont souvent surestimés.
Et qu’en Europe, il n’y a à ma connaissance personne d’assez avancé pour proposer une stratégie de lutte contre le diabète différente, qui tienne vraiment la route.
C’est pourquoi je suis allé chercher plus loin… aux États-Unis, un des pays les plus touchés par le diabète, et qui déploie en conséquence des moyens faramineux pour l’éradiquer.
Dans ma prochaine lettre, je vous présente le spécialiste du diabète incontournable aux États-Unis
J’ai fait la connaissance d’un médecin, dont je suivais déjà les travaux depuis quelques années. C’est, à mon sens, le chercheur le plus à la pointe dans la connaissance du diabète.
C’est de lui que je tiens les conseils que vous avez lu plus haut.
Dans mon prochain message, je vous le présenterai, ainsi que son approche. Vous verrez, cela ne ressemble pas à ce qu’on entend en Europe… Mais j’en suis d’autant plus fier : nous sommes les seuls dans le monde francophone avec qui il a accepté de travailler.
Et très bientôt, vous le connaîtrez vous aussi.
D’ici là, vous pouvez me laisser un commentaire pour que je sache si ces lettres d’information sur le diabète vous plaisent : que voudriez-vous apprendre? Quelles questions vous posez-vous face au diabète ? Vous pouvez m’écrire ici.
Amicalement,
Florent Cavaler
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